Accompagnement de neurodivergents et de neuroatypiques
Envie d’y voir plus clair? De mieux (vous) comprendre? D’avancer très concrètement malgré mille embûches invisibles? Et surtout, de pouvoir vous exprimer pêle-mêle et qu’on arrive à vous suivre!?
vous aimeriez enfin :
COMPRENDRE
- Pourquoi vous voyez clair dans un monde où tout le monde semble voir flou.
- Ce qui paraît clocher chez vous ou avec vous.
- Comment trouver et prendre votre place.
APPRENDRE
- À communiquer avec vous-même d’une manière différente et constructive.
- À communiquer avec les autres de manière satisfaisante et équilibrée.
- Quelques clés de lecture et leviers d’action pour fluidifier votre vie au quotidien.
SURVIVRE
- Faire scintiller vos multiples facettes et talents avec confiance, souplesse et légèreté.
- Devenir alchimiste, transformer le plomb en or.
- Retrouver la joie, la spontanéité, l’élan créatif et créateur.
Accompagnement adapté et personnalisé
Ma spécificité: un accompagnement sur mesure pour les esprits neurodivergents, avec ou sans étiquettes, depuis 20 ans.
Mon approche s’inspire principalement de la maïeutique socratique et de l’Approche Centrée sur la Personne (Carl Rogers), ainsi que la systémique, l’Analyse Transactionnelle, l’approche centrée sur les émotions (Fleurs de Bach), la Communication Non-Violente (Marshall Rosenberg) et le « Trauma-Informed Care » (voir onglet PTSD ci-dessous). Contrairement à de nombreux accompagnements qualifiés de « coaching », je coconstruis avec chaque personne un programme unique plutôt que d’imposer un programme, une vision ou des solutions préconçues.
Bon à savoir: Le métier de coach ne s’improvise pas. Il exige une formation rigoureuse, un développement continu et une approche égalitaire où le client est l’expert de sa propre vie. Mon rôle est de créer un espace sécurisé pour que chacune et chacun puisse se révéler, sans être freiné par de « bonnes intentions » mal placées.
Cette approche est d’autant plus essentielle pour les personnes neurodivergentes, souvent confrontées à des normes rigides ou à des professionnels figés dans leurs certitudes. Grâce à l’écoute active — avec des oreilles neurodivergentes, ce qui constitue une différence fondamentale —, je base chaque accompagnement sur les spécificité et les singularités amenées lors de chaque séance.
Diversité neurocognitive > intro simplifiée
Sont officiellement considérées comme « à haut potentiel » toutes les personnes dont le QI (Quotient Intellectuel) a été évalué soit via le test appelé WAIS (WISC pour les enfants) – un test que seuls les psychologues ou neuropsychologues agréés sont habilités à faire passer, pour rappel – ou encore par un test Mensa.
Il est d’usage de lire qu’environ 5% de la population sont concernés. Cependant, le pourcentage réel de personnes avec un Haut Potentiel Intellectuel reste inconnu. Par ailleurs, le HPI n’est ni une qualité, ni un défaut, ni un trouble: c’est une caractéristique qui implique entre autres des facteurs neurobiologiques et cognitifs, entraînant des particularités entre autres dans la manière de penser et de percevoir le monde. Sur le plan cérébral, nous pouvons l’observer (IRM) à travers une meilleure connectivité neuronale, une vitesse de traitement de l’information accrue grâce à une plus grande myélinisation des neurones ou encore une synergie optimale entre les différentes zones cérébrale. Par ailleurs, il se peut très bien que le HPI soit accompagné d’un, voire de plusieurs troubles neurodéveloppementaux (TDA/H, TSA, DYS, etc.) et/ou d’un syndrome de stress post-traumatique complexe ou non, ce qui peut rendre les uns comme l’autre plus difficiles à identifier (voir onglets suivants).
Que cela change-t-il, d’avoir un HPI? A mon sens, absolument tout. Et absolument rien. Les deux à la fois.
Après avoir accompagné des centaines de personnes neuroatypiques depuis bientôt 20 ans [voir page à propos], je fais aujourd’hui la différence entre le « haut QI » mesuré par le test et « la douance » ou « atypie/atypisme ». Comment? Pourquoi? Vaste sujet pour lequel je ne souhaite apporter aucune réponse ni aucune vérité. Ce qui m’intéresse, c’est d’accompagner les personnes neurodivergentes qui souhaitent mieux connaître et comprendre leur propre fonctionnement et leur propres besoins. Pour qu’elles puissent trouver comment naviguer leur barque dans ce monde qui souvent redoute, rejette ou condamne les différences.
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Comment définir l’indéfinissable? Le THPI (Très Haut Potentiel Intellectuel) désigne les personnes ayant un QI généralement supérieur à 145 (THQI) et qui ne pourra pas être quantifié s’il dépasse 160, car l’échelle s’arrête là. Sauf qu’un test WAIS n’est pas conçu pour appréhender le THPI. En effet, celui-ci implique d’autres aspects que nous ne savons ni mesurer ni quantifier pour l’instant, comme par exemple une connexion 12G à son intuition, une métacognition (capacité à réfléchir sur ses propres processus cognitifs) précoce et systématique, une personnalité complexe qui peut donner à voir plusieurs visages, de l’intensité à outrance, une vision (très) globale ou encore un grand besoin de solitude (liste ni exacte, ni exhaustive).
En effet, le THPI va au-delà des simples résultats de tests de QI car ceux-ci ne capturent pas toute l’étendue de l’intelligence humaine et encore moins ce que nous appelons « la douance » qui connecte différentes dimensions de manière simultanée, pour le dire avec mes mots. Or, pour la personne concernée sur 10’000 personnes environ, tout le monde semble fonctionner ainsi (jusqu’à ce que…). Un indicateur presque infaillible se trouve ici: en présence de personnes avec un HPI, une personne avec un THPI ne se reconnaitra pas en elles et s’ennuiera probablement (et se dira donc qu’elle ne peut pas avoir un (T)HQI/HPI elle-même, jusqu’à ce que…).
Vous noterez que j’utilise le verbe avoir et non le verbe être. Un choix qui me paraît fondamental: nous sommes des personnes, non des potentiels. Nous avons des potentiels. Toute la question étant à mon sens de savoir à quoi ils ressemblent, dans quel état ils sont, quoi en faire et comment. Dans tous les cas, c’est à cela que nous œuvrons en séance.
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L’hypersensibilité (HSP pour « Highly Sensitive Person » ou PHS pour « Personne Hautement Sensible » ou « personne hautement sensible » ou « à sensibilité élevée » ou « ultrasensible ») répond à différentes définitions proposées par différents auteurs appartenant à différents courants. A son propos règne donc autant de désinformation que de confusion.
L’hypersensibilité concernerait apparemment 10 à 35% de la population. Mais qu’en savons-nous réellement, alors même qu’il est impossible de définir cette notion?
D’après moi, l’hypersensibilité porte tout simplement bien son nom.
DÉFINITIONS DU LAROUSSE
- Hyper: préfixe du grec huper, sur, indiquant une position supérieure dans l’espace, une intensité ou une propriété supérieures à la normale.
- Sensibilité: aptitude d’un organisme à réagir à des excitations externes ou internes.
L’hypersensibilité n’est pas un trouble, mais un trait de personnalité ou encore une manière d’être. La sensibilité étant une aptitude, le fait qu’elle soit considérée comme « hyper » ne pose problème que dès lors qu’il existe 1. une norme et 2. une règle tacite qui dit que tout ce qui n’est pas dans la norme est… anormal. Bref, l’hypersensibilité n’est pas le problème. Le problème vient du fait qu’elle pose problème à certaines personnes ou dans certains contextes. C’est dans tous les cas ce que nous allons évaluer ensemble, ainsi que le fameux comment: comment mieux connaître, comprendre et vivre avec son hypersensibilité.
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Le Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH) est une condition neurobiologique qui touche environ 6% des enfants et 2,5% des adultes dans le monde (source: TDAH Académie). Il se manifeste par des difficultés persistantes dans la gestion de l’attention, une impulsivité accrue, ainsi que, dans certains cas, une hyperactivité physique ou mentale. Ce trouble est souvent mal compris, avec une image stéréotypée de « l’enfant turbulent » ou de « l’adulte distrait », alors que ses manifestations peuvent être beaucoup plus subtiles et variées.
Il est important de souligner que les symptômes du TDAH peuvent faire croire à un manque de motivation, une absence de volonté ou encore à des pathologies mentales, y compris à la personne qui vit avec ce trouble. Les personnes avec un TDAH peuvent par ailleurs faire preuve d’une concentration intense (hyperfocus) sur certains sujets d’intérêt, tout en éprouvant une incapacité parfois lourdement handicapante à gérer des tâches perçues comme monotones ou sans stimulation suffisante. Ce qui en découle, c’est une relation parfois chaotique avec les exigences du quotidien; des difficultés parfois insurmontables à respecter des délais, à maintenir une certaine organisation ou à entretenir des relations sociales, professionnelles, amoureuses; une mauvaise estime de soi – et tant d’autres choses encore.
Aussi, et ce n’est pas une grande nouvelles, les systèmes scolaires, professionnels et sociaux ne sont pas conçus pour les cerveaux neurodivergents. Le défi consiste alors à comprendre et apprivoiser son fonctionnement particulier pour mettre en place ses propres stratégies. À travers un accompagnement personnalisé, les personnes avec un TDA/H peuvent apprendre à gérer et intégrer leur propre fonctionnement pour éviter l’épuisement, l’anxiété et la frustration souvent associés.
Par ailleurs, le TDAH peut être livré en package avec d’autre troubles neurodéveloppementaux ou un (T)HPI. Bien que cela ne rende pas le diagnostic plus simple, voire l’empêche d’avoir lieu ou d’aboutir parfois pendant des décennies, c’est une éventualité à laquelle il vaut la peine de s’intéresser. A noter que beaucoup de personnes découvrent leur TDAH à l’âge adulte, souvent grâce au diagnostic de leurs enfants. J’accompagne volontiers les personnes qui (sur)vivent avec ce trouble et suis actuellement en formation à la TDAH Education Center (Suisse) pour devenir « Coach TDAH Certifiée ».
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Le Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA) englobe un ensemble de particularités neurobiologiques qui souffrent avant tout d’une image réductrice et stigmatisante, ne serait-ce que par leur classification en tant que « troubles ». De plus, la notion de continuum, essentielle pour comprendre le TSA, est encore méconnue: dans les faits, chaque personne concernée vit et exprime son autisme de manière unique.
J’accompagne avec bonheur de nombreuses personnes avec un « autisme de haut niveau » ou un « autisme sans déficience intellectuelle » également dotées d’un haut potentiel (anciennement appelées « Asperger »). Ces personnes peuvent découvrir leur autisme à l’âge adulte, voire à l’approche de la retraite. Après une vie passée à surcompenser et masquer leurs différences, la révélation de leur condition peut provoquer à la fois un soulagement et un profond désarroi. Cela déclenche souvent une tempête intérieure, parfois même un effondrement qu’il est essentiel d’accompagner pour permettre une véritable renaissance en identifiant, s’appropriant puis en intégrant ses propres nouveaux paradigmes.
Revisiter sa vie sous ce nouveau prisme n’est pas chose aisée, tout comme réapprendre à vivre autrement après tant d’années. Alors à deux, c’est bien plus joyeux.
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Les troubles « DYS » (dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyscalculie, dysgraphie, dyspraxie) sont des troubles spécifiques des apprentissages. Ces troubles affectent la manière dont le cerveau traite certaines informations. Contrairement aux idées reçues, ils ne sont pas liés à une absence d’intelligence ou de motivation ou même de capacité, mais bien à une différence neurologique dans le traitement de l’information.
La dyslexie, par exemple, concerne la lecture et la reconnaissance des mots. La dysorthographie affecte la maîtrise de l’orthographe. La dyspraxie touche à la coordination motrice. La dyscalculie influence la compréhension des nombres et du raisonnement mathématique – chez l’adulte, la dyscalculie peut entraîner des difficultés à gérer le temps, l’argent, l’espace, l’organisation, à évaluer les quantités ou les distances, ainsi qu’à comprendre et suivre des instructions techniques. Ces troubles sont souvent cumulés et peuvent compliquer considérablement l’expérience scolaire puis professionnelle de celles et ceux qui en sont affectés.
Les personnes qui ont un ou plusieurs troubles DYS peuvent avoir en parallèle un autre trouble neurodéveloppemental et/ou un (T)HPI, dans quel cas ce dernier peut être une arme à double tranchant redoutable lorsqu’il est utilisé pour masquer et compenser. Car ces troubles peuvent passer inaperçus parfois toute une vie quand ils sont (trop) bien « compensés », sachant que cela est non seulement épuisant, mais potentiellement aliénant.
Les chiffres varient, mais on estime que 5 à 10% de la population est concernée par un ou plusieurs troubles DYS. Bien que ces troubles puissent représenter des défis majeurs au quotidien, il est essentiel de rappeler que les personnes concernées développent souvent des stratégies de compensation extrêmement efficaces et présentent des compétences créatives ou cognitives uniques.
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Le stress post-traumatique (PTSD en anglais, TSPT en français) peut toucher tout le monde, car les traumatismes peuvent se transmettre de génération en génération (cf. épigénétique). De plus, de nombreuses personnes ont vécu des traumatismes sans les reconnaître comme tels. En effet, notre perception collective du trauma est souvent trop réductrice, alors que certains événements qui peuvent sembler anodins pour certaines personnes peuvent profondément en bouleverser d’autres, au point de les empêcher de reprendre le cours de leur vie ou de retrouver un état interne de sécurité et de sérénité (cf. résilience).
Les personnes ayant des particularités ou des troubles neurologiques semblent plus vulnérables encore, leurs systèmes nerveux étant souvent plus sensibles aux événements traumatiques et aux changements environnementaux.
De plus, les différences comportementales des personnes neurodivergentes peuvent les amener à grandir ou évoluer dans des environnements qui ne les comprennent pas, voire les rejettent ou les maltraitent. Or, les traumatismes vécus à différentes périodes de la vie, notamment durant l’enfance, affectent gravement le développement du cerveau. Les symptômes post-traumatiques peuvent alors être confondus avec des troubles neurodéveloppementaux (TND) ou encore exacerber ceux-ci.
La question du trauma est centrale dans mes accompagnements. Je pratique le « Trauma-Informed Care » qui reste à l’heure actuelle encore méconnu dans le monde francophone.
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HPI: test ou pas test ?
Passer un test de QI ne devrait pas se résumer à obtenir un chiffre, mais plutôt à mieux comprendre et accepter son fonctionnement neurocognitif. En se focalisant uniquement sur un score, on risque de réduire la complexité et la richesse de son profil à un simple nombre, ce qui ne peut être que trompeur et réducteur. Le véritable intérêt d’un test de QI réside dans la connaissance approfondie qu’il offre sur ses propres modes de pensée, ses forces et ses défis.
Cette compréhension permet non seulement de mieux se connaître, mais aussi de trouver des stratégies pour s’épanouir dans un monde souvent inadapté aux particularités neurodivergentes. Il ne s’agit pas de s’identifier à un chiffre, mais de s’ouvrir à une vision nuancée de soi pour mieux naviguer dans sa vie personnelle et professionnelle.
En somme, le WAIS (ou WISC pour les enfants) est un outil de découverte, non une finalité, qui aide à déchiffrer la complexité de son cerveau et à vivre plus pleinement en accord avec sa véritable nature.
Bénéfices évoqués par les client·e·s
Source: enquête de satisfaction annuelle.
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