Le bootcamp de la honte

Le bootcamp de la honte

Sélectionnée pour participer à la formation The Daring Way™ au Texas, j’ai analysé et éprouvé chaque livre de Brené Brown avant d’y aller. Comme j’ai bien fait! Ironiquement, mes lectures m’ont été drôlement utiles.

Ma formation s’est mal passée. Très mal.

J’ai vécu une fois arrivée au Texas la panoplie de tout ce contre quoi Brené Brown lutte au travers de son travail: humiliation publique, doubles contraintes, rejet, abandon, harcèlement. Bien sûr, cela s’est passé de manière subtile. Bien sûr, cela n’a pas été volontaire. Ma confusion n’en a été que plus grande, au point où il m’a fallu plusieurs semaines – ainsi que de nombreuses aides – pour retrouver la clarté.

Le but de la formation en présentiel était de nous transmettre la méthodologie basée sur les données empiriques issues des recherches du Dr. Brené Brown. Nous pourrions ensuite nous-mêmes accompagner des individus, des couples, des familles et des groupes vers la construction du courage, la résilience à la honte et la découverte du pouvoir de la vulnérabilité.

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La journée a commencé par une assemblée générale des 120 participant-e-s dans une véritable glacière. J’avais été prévenue et j’étais équipée, ce qui ne m’a pas empêchée de tomber malade aussitôt. Pour l’hypersensible que je suis, l’air conditionné du Texas est aussi rude à affronter qu’une une tempête de blizzard sur la banquise.

Avant que quoi que ce soit ne se passe, sans pouvoir dire avec précision pourquoi, je me suis demandé si j’avais bien fait de venir. Qu’avais-je capté, observé, senti autour de moi sans vraiment le conscientiser? Peut-être cette manière paradoxale de réagir lorsque je répondais à la question “Et toi, de quel pays viens-tu?”. A chaque fois, ma réponse provoquait de vives exclamations, comme si arriver de Suisse était l’événement du siècle. Et en même temps aucune question ne suivait, comme si la Suisse – voire l’Europe – était un vague concept qui semblait n’évoquer que le lointain, l’autre, l’ailleurs.

Au fil des présentations, je me suis également aperçue que j’étais la seule non-anglophone. Je ne m’étais pas préparée à cela, convaincue que les nombreux profils aperçus sur la plateforme en ligne étaient internationaux. Internationaux oui, mais tous anglophones. Pour une fois, j’étais donc dans la position de l’étrangère.

Nous avions appris quelques semaines avant d’arriver au Texas que nous étions les derniers à participer à cette formation. Peut-être était-ce également cela que je percevais? Un sentiment fébrile apparemment partagé par tous d’être privilégiés, spéciaux.

Après une présentation dynamique de l’équipe de facilitateurs, l’apparition orchestrée de la tant attendue Brené a effectivement provoqué un raz-de-marée émotionnel. Tout le monde s’est levé, a applaudi. L’exaltation collective m’a rendue mal à l’aise. N’étions-nous pas là pour travailler ensemble, pour prendre la relève? De mon point de vue, mettre quelqu’un sur un tel piédestal revient à le couper du monde, à l’exclure. Or, s’il est une personne avec qui je rêverais d’aller prendre le thé le plus simplement du monde, c’est bien Brené Brown. Ses sujets de prédilection ne sont-ils pas la vulnérabilité, l’empathie, la connexion?

Pour planter le décor de notre formation, la chercheuse, auteure et storytelleuse s’est lancée dans un speech en parfaite cohérence avec celui auquel j’avais assisté à Londres en 2012. A l’époque, c’était la première fois que je la voyais et j’avais été bluffée. Ce jour-là au Texas, comme jadis à Londres, comme dans les vidéos publiques ou celles liées à notre formation préparatoire, je l’ai trouvée brillante, profonde, accessible, professionnelle, pertinente. Un régal. Que cette femme a l’habitude de gérer son public. Comme elle maîtrise son affaire.

Brené a particulièrement insisté sur un aspect qu’elle avait récemment ajouté à ses différentes formations en nous lisant point par point le “Inclusivity, Equity & Diversity Belief Statement”, soit une “déclaration d’inclusion, d’équité et de diversité”. Ce document étant confidentiel, il n’est pas question ici de le partager avec vous mais de faire le lien entre cette thématique, annoncée comme étant de la plus haute importance, et l’absurdité de ce qui a suivi.

Après nous avoir encouragés à mettre de côté l’expert en nous pour laisser la place à une posture d’apprenant curieuse, ouverte et inconfortable, Brené s’en est allé pour ne plus réapparaître.

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Nous avons alors été répartis par groupes de 20 dans différentes salles de l’hôtel afin de nous mettre au travail. Comme cela se fait dans ce genre de formation, nous avons commencé par poser le cadre en utilisant le modèle auquel nous serions ensuite invités à nous référer en tant que Daring Way Facilitator.

 Base commune, définition du mot courage:

  • Demander ce dont vous avez besoin
  • Parler de votre vérité
  • Posséder votre histoire
  • Fixer des limites
  • Chercher de l’aide

Cinq posters pré-imprimés répartis sur les murs de la salle attendaient nos réponses à noter sur des Post-it:

  1. Qu’est-ce qui vous a conduit ici?
  2. Quelles sont vos craintes/préoccupations concernant le groupe?
  3. À quoi ressemblerait une expérience réussie pour vous?
  4. Que veut dire “soutien significatif” de la part du groupe, pour vous?
  5. Quelles limites faut-il mettre en place pour que vous vous sentiez en sécurité?

Je me souviens avoir évoqué ma peur de dire ou de faire quelque chose qui soit perçu comme inadéquat sur mon Post-it N°2. Plus qu’une peur, il s’est de toute évidence agi d’une intuition.

Un 6ème poster avait été posé suite à l’ajout récent de Brené Brown dont elle nous avait parlé en préambule: “De quoi avez-vous besoin de la part du groupe pour pouvoir mettre en pratique nos convictions relatives à l’inclusion, à l’équité et à la diversité?”.

Ces six questions m’ont paru de merveilleux augure: explorer, creuser chacun de ces aspects ne pouvait que garantir une superbe qualité de formation, me suis-je dit. Or, c’était prendre pour acquis cette fameuse congruence qui me tient tant à cœur.

Une fois qu’on a eu terminé avec les Post-it et les posters, l’une des deux facilitatrices a donné un exemple relatif à la question de l’inclusion: “En tant qu’afro-américaine, aujourd’hui encore, je subis du racisme direct ou indirect tous les jours”. Suite à quoi nous avons été invités à partager des exemples personnels sur cette thématique.

Prenant mon courage à deux mains, j’ai décidé de saisir cette occasion pour demander quelle était la manière de nommer les HPI et les hypersensibles aux États-Unis (ceux que j’appelle “zèbres et autres espèces non-ordinaires”, soit mes clients) et également quelle était la perception du grand public quant à ces personnalités dites atypiques.

Vingt-deux paires d’yeux m’ont fixée sans bouger. Le temps s’est arrêté, personne n’a réagi. Que s’est-il passé? Qu’ai-je dit? Ai-je évoqué un sujet tabou? Des dizaines de questions ont envahi mon esprit: était-il possible que personne ne sache de quoi je parle? Que je me sois si mal exprimée que personne ne m’a comprise? Est-ce que le fait que des hauts potentiels et des hypersensibles puissent être considérés comme une “population exclue”, qu’ils puissent effectivement être victimes de processus d’exclusion ne les a jamais effleurés? Personne n’a-t-il jamais travaillé sur le fait que les zèbres sont souvent jugés inadéquats et rejetés, discriminés professionnellement? Ou encore, une exclusion aussi anecdotique est-elle totalement déplacée, dans un pays où le racisme et les questions LGBTI sont prépondérantes?

J’ai regardé à droite, à gauche: tétanie générale. Ce silence est devenu jugeant. Presque accusateur. Les secondes sont devenues des heures. J’ai essayé de reformuler ma question, ayant peut-être manqué de clarté vu que la clarté sur la terminologie de mon sujet, en anglais, était spécifiquement ce que je cherchais. Plus j’essayais d’être claire, plus j’avais l’impression de m’enfoncer. Personne pour m’aider ni me soutenir, ni même pour réagir. J’avais l’impression d’avoir franchi des lignes dont j’ignorais l’existence. Pourquoi l’atmosphère était-elle subitement aussi froide, aussi lourde? 

Grand moment de solitude. Dans ma tête, tout s’est embrouillé. J’ai frôlé la distorsion cognitive. Pour tenter de me ressaisir, j’ai fait le point:

  1. J’étais entourée de 100% de professionnels de l’accompagnement. Entre autres: travailleurs sociaux, psychologues, infirmières, psychiatres, thérapeutes, médecins, coachs professionnels certifiés.
  2. Tous avaient lu les livres de Brené Brown sur la honte, la vulnérabilité, le courage et l’empathie, comme moi, et fait l’entier du cursus de préparation, comme moi.

Mais alors, n’avaient-ils étudié la matière que de manière théorique sans en intégrer la moindre particule? Par ailleurs, même si mes propos étaient confus, n’y avait-il personne dans cette assemblée d’experts de l’accompagnement qui ait entendu parler de Mensa, de surdoués, de hauts QI, de multipotentiels ou d’hypersensibles?

Une participante a tout de même bredouillé quelque chose à propos des dyslexiques qu’elle reçoit parfois pour des difficultés d’apprentissage et du fait qu’elle s’adapte à leur problématique. Tout le temps que cela a duré, les formatrices n’ont pas réagi. Je n’ai pas compris pourquoi nous ne passions pas à autre chose, que je sois libérée de cette impression d’être un cheveu géant sur la soupe. Étaient-ils en train de réfléchir sans vraiment savoir à quoi pour ne pas me laisser sans réponse? Mieux valait aucune réponse que de continuer à vivre ce cauchemar une seconde de plus!

Surtout, je n’ai pas compris comment cette assemblée venue pour apprendre à faciliter un cursus appelé “The Daring Way” reposant intégralement sur la notion de courage et d’empathie pouvait à ce point en manquer. Ma sinusite à peine déclarée s’est empirée d’un coup. J’ai eu l’impression qu’un brouillard gelé s’installait autour de moi. J’ai perdu l’accès à une partie de mon cerveau. Trop de non-sens, plus aucun repère.

Un participant m’a discrètement prise à part lors de la pause pour me dire qu’il était lui-même membre de Mensa et n’en parlait jamais à personne, même pas à ses proches. Pourquoi ne pas l’avoir dit au moment où j’ai posé la question? La honte d’être membre de Mensa pouvait-elle vraiment l’emporter sur la raison pour laquelle nous étions tous volontairement réunis, soit pour faire un travail sur la honte et l’empathie, précisément?

Nous venions tout juste de démarrer la formation et, loin d’être un cas unique, cette épreuve a été la première d’une longue série. Au stade où j’ai hésité à remettre les pieds le lendemain dans cette glacière. Mais je me suis dit “Exercice pratique! Dare greatly! Show up and be seen!”. Malade comme un chien mais décidée à ne pas abandonner, j’ai appliqué les 5 points du courage mentionnés ci-dessus. Encore et encore. En vain. Dans l’incapacité de comprendre ce qui se passait et comment apporter un changement malgré mes différentes tentatives, dont celle d’aller parler à l’équipe d’organisation, je me suis progressivement enlisée dans mon état de choc.

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La suite de la formation a été menée de manière militaire par la facilitatrice. Pas une once d’empathie à l’horizon, un stress continu quant à la gestion temps et quelques doubles contraintes magistrales en bonus. Par exemple, s’approcher pour me demander comment je vais (j’étais franchement malade, impossible que cela ne se remarque pas), voir que je fonds en larmes, réagir en se calant au fond de son fauteuil, en croisant les bras et en regardant ailleurs. Ou encore me dire “Nous sommes là pour toi!” en me tapant sur l’épaule comme un ours, puis tourner les talons et s’en aller. Faire des remarques sarcastiques sur un exercice créatif censé être particulièrement entouré de soins, l’expression artistique étant le paroxysme de la vulnérabilité selon ce qui est indiqué dans nos cours. Me demander si j’ai terminé de parler alors que j’ai juste énoncé deux phrases d’introduction qui ne contiennent encore aucun élément de réponse. J’ai eu le sentiment qu’elle a passé son temps à me surveiller, à réagir à chaque parole, à chaque geste de ma part. J’ai eu l’impression d’être systématiquement disqualifiée dans ce que je pouvais apporter ou dire, mais sans pouvoir le nommer sur le moment.

Par ailleurs, je n’étais pas sûre de saisir ce que nous étions venus apprendre pendant ces trois jours, ce qui a amplifié ma confusion pourtant déjà démesurée. Toutes les vidéos que nous avons regardées ensemble, tous les chapitres que nous avons parcourus ensemble faisaient partie du travail préparatoire. J’ai compris au fur et à mesure que nous repassions par ce par quoi nous étions déjà passés tout en parcourant les supports imprimés qui nous avaient été distribués, supports desquels il était prévu de nous servir plus tard avec nos futurs participants. J’aurais aisément pu le faire sur mon canapé, ce qui m’aurait permis d’économiser des frais de voyage conséquents ainsi que toutes ces heures passées à me faire congeler vive par une climatisation infernale. Cela m’aurait également permis d’éviter l’aberrante répétition d’un tic de langage copié chez Brené et collé avec un sérieux pesant à la fin de chaque phrase, même les plus insignifiantes: “cela a-t-il du sens pour vous?” (“does it make sense? »). Ce qui, précisément, n’avait aucun sens.

Dans la description du cursus en présentiel, il était question de se former aux aspects psychoéducatifs. Nous avons effectivement été invités à suivre et à réaliser les étapes du programme comme le feraient nos futurs participants, c’est-à-dire à partager de vraies situations de honte, à identifier nos rares amis sincères, à conscientiser nos stratégies d’évitements, etc. J’avais imaginé que, comme nous jouions le jeu, la facilitatrice le jouerait également afin que nous puissions nous en inspirer pour apprendre notre futur rôle de facilitateur. Mais au lieu de cela, elle est restée en-dehors des échanges, ne pipant mot après que l’un ou l’autre ait partagé des épreuves douloureuses ou des challenges importants. Pas un geste, pas une parole. Pas un mot bienveillant, aucune trace d’empathie. Juste rien, et c’était au suivant.

J’ai été horrifiée de cette manière de faire. Étais-je censée faciliter à mon tour de futurs programmes de manière aussi froide et déconnectée? Après des semaines de lecture sur le pouvoir de l’empathie, était-il seulement possible que je vive une formation qui en soit pareillement dénuée?

Puis, cerise sur le gâteau au moment de terminer la formation: sans donner de cadre ni quant au temps, ni quant au format, nous avons été invités par notre facilitatrice à partager notre “mot de la fin”. J’ai alors pris la parole après quelques autres participantes. Me coupant non pas au milieu d’une phrase mais littéralement d’un mot, sans me regarder, sans me parler, elle s’est brusquement avancée en faisant un signe d’arrêt de la main pour dire aux autres bien fort: “Est-ce que tout le monde a pu s’exprimer?”. J’étais consciente de la pression monstre qu’elle se mettait depuis le début de la formation par rapport à l’horaire à tenir, cependant personne ne m’avait jamais zappé ainsi. Balayé du revers de la main. Purement et simplement annulée.

Je suis restée pétrifiée. Personne n’a réagi.

Il m’a fallu deux heures pour me ressaisir. J’ai quitté la glacière encore à demi assommée avant de me dire que je ne pouvais pas partir ainsi. “Dare greatly! Get back in the arena!”. J’ai alors fait demi-tour pour aller questionner une participante de mon groupe quant à ce dernier événement. Il m’a fallu mobiliser un courage énorme pour oser lui demander: était-ce une différence culturelle? Était-ce considéré comme normal d’agir de la sorte, ici? Étais-je trop sensible si je trouvais cela très dur? La réponse de ma co-participant a fusé: “Oh que non, ce n’est pas culturel! C’était carrément grossier de te couper de cette manière au milieu de ta phrase”. Mais alors, si c’était si évident… pourquoi ni elle, ni aucun autre membre de mon groupe de futurs facilitateurs bienveillants n’a-t-il réagi?

Conclusion

J’ai mis des semaines à me retrouver la pleine santé. Des semaines également pour réussir à dissiper mon épaisse confusion. Il y avait chez moi de la sidération face à ce décalage énorme entre la promesse d’un contenu et sa mise en application. J’ai également dû lutter contre le vieux réflexe de me dire que c’est moi le problème.

Au lieu de me permettre de m’ouvrir et d’aller chercher des forces dans le collectif, la manière dont cette formation s’est passée a désaimanté ma boussole intérieure. Cette expérience m’a éteinte, m’a fait douter et me remettre en question. Elle m’a renvoyée à ma solitude, car elle n’a permis aucune connexion. Elle n’a offert aucune chaleur humaine. Inviter les participants à se relier à leurs plus grands combats liés à la honte et les laisser seuls avec eux-mêmes n’est-il pas contraire à tout ce que Brené Brown propose?

J’ai donc été chercher en moi cette empathie qui m’avait tant manqué en mettant consciencieusement en place un programme intensif d’auto-empathie dès la minute où j’ai quitté l’hôtel sur-climatisé. Sage résolution. En effet, il aura fallu là aussi des semaines avant que j’arrive à communiquer avec la responsable de l’équipe d’organisateurs. Et puisse finalement être entendue, à ma grande surprise. J’ai également fait appel à plusieurs précieuses âmes, amicales comme thérapeutiques, pour m’aider à savoir où se trouvait le nord le temps de re-polariser ma boussole. Ce dont je leur en sais infiniment gré.

Quant au travail de Brené Brown, je ne le remets pas une seconde en question. Je m’en suis par ailleurs allègrement servie pour traverser tout ça, quelle ironie. Je vais continuer à me référer à ses livres et à transmettre la précieuse matière qu’ils contiennent. Une formation qui n’est pas directement donnée par son créateur ou sa créatrice peut potentiellement avoir perdu tout son sens lors de l’exercice de délégation, cependant ce n’est pas une raison pour perdre de vue l’essentiel.

Parallèlement à cela, cette expérience a été une précieuse leçon sur ce qui s’est réellement passé en trame de fond. Une de mes clés de lecture principale a en effet été de visionner “Experimenter” de Michael Almereyda, magnifique film sur l’expérience de Milgram qui explore le processus de soumission à l’autorité et qui m’a permis de comprendre pourquoi personne n’avait réagi. Ce n’était de loin pas la première fois que j’étais confrontée à ce dramatique phénomène sociologique. J’y suis même très sensible depuis tôt dans mon enfance, étant donné qu’il n’a souvent pas eu prise sur moi. Ma réaction n’étant dès lors pas conforme à celle des autres, cela a pu générer des réactions plus ou moins virulentes que je n’ai pas toujours comprises. C’est donc peut-être la première fois que je peux aussi clairement identifier ce processus, le nommer, faire apparaître ses contours. Cela me paraît d’autant plus précieux qu’il s’est déclenché dans un environnement qui, en théorie, aurait dû en être parfaitement exempt – ce qui le rendait encore plus invisible et insaisissable.

L’un des principes fondamentaux du coaching comme de l’auto-coaching est que “nous ne pouvons agir que sur ce dont nous sommes conscients”. Cette expérience va par conséquent me permettre de réagir différemment dans de nouvelles circonstances similaires. Car il y en aura évidemment d’autres: nous sommes entourés de figures d’autorité tels que les professeurs, les médecins, les directeurs, les experts en tous genres. Cet exercice de clarification minutieux me permettra certainement de reconnaître et de comprendre ce qui se joue afin de pouvoir réagir en conséquence dans le moment, en conscience. Et donc, de pouvoir choisir et me positionner au lieu de subir. Ce qui est le fondement des accompagnements de coaching que je propose.

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Si vous n’êtes pas dans l’arène à vous faire vous aussi botter les fesses, je ne suis pas intéressée par votre feedback” (Brené Brown)

✒️ Merci à Mathilde Vermer pour son coaching littéraire extraordinaire: sans son brillant travail de questionnement, sans le partage de ses expériences et de ses références qui ont joué le précieux rôle de phare dans ma tempête, sans sa capacité à me pousser en toute bienveillance au-delà de ce que je pensais être ma limite, je n’aurais été capable ni de trouver une telle clarté, ni de la communiquer. Je vous encourage vivement à la contacter pour vous accompagner dans vos écrits, vos prises de paroles en public ou pour une passionnante conférence.

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Nouvelle écrite en 2004 dans le cadre de mon travail de matu au collège du soir alors que j'avais 25 ans. En 2006, elle remporte le 1er prix du concours littéraire de la ville de Meyrin.

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