« Brené nous rappelle que nous ne pouvons créer une véritable connexion empathique que si nous sommes assez courageux pour vraiment entrer en contact avec nos propres émotions. »
Source: RSA / Brené Brown on Empathy | Droits de diffusion > Open access licence for RSA content
Différence entre empathie et pitié
Je trouve cette vidéo aussi courte qu’efficace.
Empathy fuels connection, sympathy drives disconnection.
Dans ce contexte, je traduirais cette phrase d’ouverture par « L’empathie nourrit les relation, la pitié les brise« .
En effet, la traduction de sympathy par « sympathie » est un faux-ami. Pour rappel, les faux-amis sont des mots qui appartiennent à deux langues différentes et ont entre eux une grande similitude de forme, mais dont les significations sont différentes.
« La pitié peut également se présenter sous la forme d’un mépris apitoyé, voire dédaigneux et hautain » [Wikipédia].
Voilà précisément ce que Brené Brown illustre dans les dialogues qu’elle donne en exemple.
Comprendre l’essence de l’empathie
Empathie, sympathie, pitié, compassion, bienveillance et même amour: tous ces termes étant perçus par chacune et chacun d’entre nous de manière si différente, je parlerais tout simplement ici de différence entre empathie et pseudo-empathie.
Toujours est-il que cette vidéo permet de comprendre de manière joliment illustrée comment se connecter d’abord à soi, ce qu’on appelle l’auto-empathie, est le seul moyen de pouvoir offrir un réel espace sécurisant à l’autre. Être présent à soi-même plutôt que que faire quelque chose pour aider, sauver ou raisonner l’autre, ce qui est pourtant la réaction la plus courante.
Car « la solution », pour l’autre, bien loin d’être là où nous nous acharnons à la chercher à sa place, découle étonnamment de notre connexion à nous-même.
Après des siècles d’apprentissage et d’incitation à tout faire pour éviter de nous connecter à nos propres émotions, cet exercice est probablement l’un des plus difficiles et également celui qui demande le plus de courage.
La bonne nouvelle, c’est que l’empathie s’apprend ♥ La mauvaise, c’est qu’il s’agit d’un apprentissage difficile et frustrant, comme bien des apprentissages. Trouver les bons appuis, les bonnes personnes ou les bonnes ressources permet non seulement de se libérer de la croyance profondément encrée que l’empathie [ne] serait [qu’]innée, mais également de l’exercer dans un cadre joyeux, en toute sécurité.
A propos de l’auteure de ce blog
Mon nom est Martine Corthésy, je suis professionnelle de l’accompagnement du changement individuel et collectif depuis 2005. J’ai marché plusieurs milliers d’heures auprès de plus de 400 particuliers et de dizaines de groupes en entreprise sur le chemin ardu de la liberté [de pensée et d’action], de l’autonomie, de la congruence, de la joie et des relations fluides avec soi-même comme avec les autres.
Mission: contribuer à dénouer avec celles et ceux qui n’ont en général besoin de personne leurs nœuds existentiels, communicationnels ou entrepreneuriaux.
Expertise: les mécaniques émotionnelles, l’expression [cf. la prise de parole], le consentement, les traumas et la neurodiversité.
Clients: hommes et femmes adultes, parfois adolescents ou enfants dès 10 ans, qui ont une propension évidente à se débrouiller tout seuls et à se faire des nœuds au cerveau.
Offres:
- Accompagnements pour les Particuliers
- Accompagnements en Entreprise
- Formation d’exception en entreprise sur la Prise de parole