J’ai impérativement besoin de consacrer au grand minimum une heure par jour à ce que j’appelle “le processage“.
Comme tout est source massive d’informations et de stimuli au niveau de chacun des sens chez moi (ça s’appelle l’hyperesthésie), mes journées sont autant de boules à neige secouées plus ou moins fort. Donc si je ne prends pas ce temps quotidiennement pour “laisser retomber la neige”, j’implose ou j’explose rapidement. J’étouffe. Je sature. Je coule.
Avec le temps, j’ai compris que prendre ce moment, soit un temps entièrement consacré à ne faire que “traiter” toutes les informations que j’ai captées comme les pensées qu’elles ont générées, était une question de survie. Une fois sortie de la survie, c’est devenu une question d’équilibre.
J’ai donc l’habitude d’être régulièrement “confinée à domicile” de mon propre chef et le vis comme le plus grand des luxes. Je sais que j’ai la chance inouïe de faire partie des quelques pourcents d’humains vivant sur cette terre qui peuvent jouir d’un appartement rien qu’à eux et faire chaque jour ce qu’ils veulent de leur vie. Ce qui n’a pas toujours été le cas en ce qui me concerne, d’où le fait que je le chérisse autant. Aujourd’hui, j’en glousse de bonheur tous les matins au réveil. Littéralement.
Aussi, je n’ai pas choisi mon métier au hasard: je suis tombée dans la marmite du développement personnel dans mon enfance déjà. Les questions d’introspection, de remise en question, de travail sur soi, de zones d’ombres et de transformation du plomb en or sont ma passion et mon quotidien depuis plusieurs décennies.
Alors je ne vis pas le fait de devoir rester chez moi comme une punition, bien au contraire. Je le vois comme un engagement individuel aussi indispensable que précieux pour protéger le collectif d’une contamination par une saleté de virus si rapide que les centres de soins seraient vite totalement dépassés sans cette mesure. Ce n’est donc pas d’abord pour soi qu’on reste chez soi, c’est d’abord pour les autres. Et ça, quelle révolution!
Je vois aussi ce plan de pandémie à l’échelle mondiale – le premier de l’Histoire – comme une grande invitation à nous poser certaines questions importantes que notre quotidien, souvent, ne nous laisse pas le temps ou l’espace de nous poser. Une grande invitation à nous poser tout court. Tous en même temps.
Mais il y a un “mais”. Dans la réalité, ce n’est pas si simple que cela. Du fait de se retrouver sans l’avoir choisi à devoir vivre une période de calme ou de vide, bien du marasme interne peut jaillir comme un volcan qui se mettrait en éruption après avoir été contenu pendant plus ou moins longtemps par des occupations constantes. Pour l’avoir vécu, je sais combien cela peut être déstabilisant, voire totalement flippant.
Le fait de se retrouver à la maison toute la journée 7 jours sur 7 peut être le paradis comme l’enfer. Il m’a fallu des mois, des années pour apprendre à m’organiser d’abord autour du fait de gérer mes journées moi-même, puis de recevoir mes clients à domicile. Surtout, c’est le fruit de ma décision et ne m’a pas brusquement été imposé du jour au lendemain par des circonstances extérieures.
Je m’interroge donc: comment c’est pour vous? Comment vivez-vous cette situation inédite? Y a-t-il des peurs rationnelles ou irrationnelles qui vous envahissent? Comment vivez-vous celles exprimées par votre entourage ou diffusées par certains médias?
Aussi, comment allez-vous vous organiser très concrètement, que vous soyez seul-e, en couple, en famille ou en colocation? Auriez-vous besoin de clés pour mettre rapidement un système de fonctionnement individuel et collectif qui soit efficace, rassurant et le plus léger possible?
Enfin, quels bénéfices secondaires aurez-vous envie de créer ou de laisser émerger de tout ça?
Je suis là pour vous si vous avez envie d’être écouté-e. D’échanger. De saisir ce qui se passe comme une opportunité pour réfléchir à là où vous en êtes et à quelles sont les prochaines étapes. Ou de trouver comment organiser le quotidien dans les jours à venir. Je travaille à distance, en ligne, depuis de nombreuses années. J’ai des clients à Zürich, à Paris, à Londres et même au Québec. Je facilite depuis 2 ans un cursus en ligne pour des équipes réparties aux quatre coins du monde. Je n’ai donc pas attendu le coronavirus pour proposer l’option visioconférence: elle était, est et restera un merveilleux outil de communication avec lequel je m’éclate.
Et comme la parole et le raisonnement intellectuel ne sauraient tout résoudre, les Fleurs de Bach peuvent être entre autres un véritable soutien au niveau émotionnel. Je mets donc volontiers mon coffre aux trésors contenant ces 38 élixirs à votre disposition pour vous concocter un mélange sur mesure qui soit comme un compagnon réconfortant pour les semaines à venir.
Pour terminer, merci Ikea pour sa publicité merveilleusement inspirante: je vous souhaite de tout cœur de bien remplir votre vie de votre chez-vous, au sens propre comme au sens figuré!
Ce sujet vous parle? Vous aimeriez amener de la clarté dans vos questions sensibles ou délicates? Je vous accompagne volontiers dans cette démarche importante, à distance ou à mon cabinet de Nyon, Suisse.